Rédaction web et print : quelles différences ?

Rédaction web et print : quelles différences ?

Bien que les deux activités soient assez régulièrement confondues, rédiger pour le web ou écrire pour un support papier ce n’est pas le même métier. Certes, un rédacteur peut parfaitement rédiger à la fois des contenus pour le print et pour le web. Mais uniquement s’il maîtrise les différents rouages et diverses spécificités de chaque pratique. Alors, entre rédaction web et rédaction print, quelles sont les différences ?

Rédaction print et web : une différence de support

Leur première différence saute aux yeux :

le web et le print n’utilisent pas les mêmes supports !

Tandis que le contenu print est destiné à être imprimé sur du papier, les contenus web seront lus sur des écrans d’ordinateurs, de tablettes ou de smartphones.

« C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup 😁» car chaque support conditionne un mode de lecture différent et donc des lecteurs différents. Les lecteurs web sont généralement volatiles tandis que les lecteurs papier sont plus concentrés.

Et ces deux types de lecteurs ont aussi des attentes de contenus bien différentes, ce qui veut dire que leur rédaction doit répondre des objectifs particuliers.

La rédaction web : un support souple et interactif

Amené à écrire des pages de sites internet, des articles de blog, des fiches produits, des newsletters ou des posts sur les réseaux sociaux, le rédacteur Web doit fournir des contenus qui répondent avant tout une logique SEO.

Mais derrière un bon référencement, l’objectif majeur des contenus web consiste, en général, à inciter la vente d’un produit ou d’un service.

La rédaction web : un support souple et interactif

Ils sont également destinés à récupérer des contacts, identifier des prospects  et convaincre dans le but de concrétiser un achat.

 

Ce qu’on appelle le « copywriting » réclame un savoir-faire particulier de la part du rédacteur web.

 

De plus, le net propose un support plus souple sur lequel on peut, non seulement enrichir son texte de photos comme pour le print, mais aussi de vidéos, de gifs, de diaporamas ou de sons qui rendent la lecture plus interactive. Sans compter les liens externes qui permettent d’approfondir certaines notions d’un même sujet !

De surcroît, un contenu web peut facilement être retravaillé, actualisé et optimisé en fonction des nouvelles tendances de recherches sur les moteurs notamment.

La rédaction print : des supports limités et statiques

En comparaison, les supports print offrent beaucoup moins de possibilités bien que leurs contenus soient souvent considérés comme plus qualitatifs.

 

Qu’il s’agisse de flyers, de plaquettes de présentation, de catalogues ou de brochures, les contenus print seront nécessairement plus statiques car sur le papier : pas de vidéo ni de sons.

 

Bien sûr, il est possible d’agrémenter une rédaction print avec quelques photos, mais certainement pas de liens hypertexte. Certes, c notion reste  envisageable, mais uniquement via la « note de bas de page » ou l’astérisque qui renvoient à des précisions ou des éclaircissements.

Cependant de nos jours , les contenus imprimés ont de plus en plus tendance à s’enrichir d’un côté interactif grâce notamment à l’intégration d’un QR Code qui renvoient inévitablement vers… des contenus web ! 😊

Mais le print n’offrira jamais la même souplesse que la rédaction web car une fois validée, mise en page, et le bon à tirer signé :  l’impression du contenu print est définitive.

Rédaction web et print : différence de lecteurs

On pourrait donc penser que la rédaction web présente bien plus d’avantages et d’intérêt que la rédaction print. Pourtant, il ne faut pas oublier que les deux supports n’ont pas les mêmes « utilisateurs » finaux :

  • d’un côté des « cibles », des « prospects » ou des « clients » pour le web,
  • de l’autre des « lecteurs » souvent réguliers et concentrés pour le print.

Cette différence de taille conditionne la rédaction !

Le web pour la visibilité

Les contenus web visent généralement à assurer un bon référencement à un site ou un blog. Le but étant d’être positionné parmi les premiers résultats des SERPs afin de développer la notoriété d’une offre ou d’un service.  

 

Et comme elle s’adresse principalement à des prospects pour les convaincre ou à des clients déjà conquis pour les fidéliser, la rédaction web est nécessairement plus orientée marketing.

Le print pour l’information

À l’inverse, la rédaction print est plutôt pensée en vue d’informer le lecteur. Il s’adresse à un public qui recherche des contenus particulièrement qualitatifs et qui prennent souvent le temps de lire au calme, là où ils peuvent pleinement se concentrer.

Cependant, un flyer ou une plaquette de présentation d’un service ou d’un produit ne sont pas dénués d’un aspect marketing.

Leur but est tout de même de donner envie au lecteur de mieux connaitre et de consommer le produit ou le service en question !

Web et print : la différence de mise en page

Entre ces deux supports, une autre différence de taille est à souligner : la façon dont l’information à faire passer est hiérarchisée.

Les contraintes de la rédaction Web

D’un côté, le rédacteur web est plus libre dans sa mise en page mais devra appliquer certaines règles spécifiques au web. Car au-delà de l’optimisation SEO du contenu, il lui faudra respecter la structure des titres et des sous-titres mis en évidence par les balises ad hoc.

 

Par ailleurs, comme pour la rédaction print, la longueur des contenus est importante. En effet, le contenu web doit également répondre à certaines règles de rédaction comme :

  • le nombre de mots pour un article de blog ;
  • celui pour une loading page ;
  • ou la longueur des phrases, par exemple.

 

De plus, l’internaute étant généralement à la recherche d’une réponse rapide à sa question, la mise en page du contenu doit l’accompagner dans ses recherches. C’est pourquoi, des séquences en gras sont souvent intégrées afin de l’aider à balayer efficacement la page.

Les contraintes de la rédaction Print

En parallèle, la mise en page print est soumise à des contraintes encore plus strictes et notamment sur un point : un rédacteur print est limité par un nombre précis de signes à ne pas dépasser défini par l’espace accordé sur une page.

Pour les autres contraintes, il est également conseillé de faciliter la lecture d’un contenu print en insérant des intertitres.

Cependant et contrairement au web, la mise en page sur un support papier nécessite souvent le recours à un graphiste.

Les différences de rédaction entre le web et le print

En premier lieu, le rédacteur web doit être particulièrement concis dans son écriture car la lecture sur écran est moins confortable que la lecture sur papier. De plus, le trafic généré sur les pages web provient généralement des moteurs qui y conduisent les internautes à la recherche d’une information précise. Cette information doit être rapidement visible, sans nécessiter que le lecteur scrolle la page pour la découvrir.

Soumis à des impératifs dictés par les algorithmes, le contenu web doit également être compréhensible pour les lecteurs comme pour des moteurs. Ainsi, le rédacteur web doit non seulement écrire lisiblement mais aussi, répondre aux règles du référencement naturel telles que :

  • les mots-clés principaux et de longue traîne ;
  • le travail sur les champs sémantiques pour varier les mots-clés ;
  • les balises html…

À l’inverse, la rédaction print est beaucoup plus libre puisqu’elle n’est pas soumise aux contraintes du référencement. Cependant, pour les articles de journaux par exemple, elle doit parfois répondre à certaines règles d’organisation, comme celle de la fameuse pyramide inversée.

Ainsi, le contenu print accorde plus de place au plaisir de l’écriture et de la… lecture. La création littéraire, les jeux de mots ou l’ironie y sont les bienvenus. Ce qui est rarement possible sur le web car les algorithmes privilégient généralement la clarté au talent littéraire.

Rédaction web et print : les points de convergence

Malgré leurs différences, les contenus web et print partagent un point commun : ils sont en priorité destinés à des lecteurs humains !

 

Donc, sur le papier comme sur le net, proposer des contenus de qualité doit être à la base de toute production éditoriale.

 

Entendu qu’un contenu de qualité propose une information fiable, utile et à forte valeur ajoutée, dans les deux types de rédaction, le rédacteur veillera évidemment à ne pas faire de fautes d’orthographe. Mais également à être le plus lisible possible, sans surréagir aux consignes des moteurs ni se laisser emporter par sa plume.

 

Autre point commun à relever, le rédacteur web comme print doit se conformer à la charte éditoriale et à la ligne éditoriale définies par l’éditeur des contenus.

En résumé 

Ecrire pour le web comme pour le print demande beaucoup de compétences de la part d’un rédacteur, si ce n’est un peu de talent.

Alors, si vous souhaitez vous lancer dans un projet éditorial web ou print, vous faire accompagner est une très bonne idée !

Une agence de contenu éditorial comme Diamonds Prestations réunit toutes les compétences pour vous aider à produire des contenus de qualité adaptés à vos besoins et aux exigences de votre public cible.

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